Pour la première visite de Romain en Chine, je suis, pour la troisième fois, allé à Pékin, visiter quelques monuments. Aller et retour en train de nuit, deux nuits à l’hôtel, tout ça permet normalement de profiter de trois pleines journées de visites. Sauf que…
J’avais oublié (et je n’ai pas vraiment eu le choix, vacances scolaires françaises oblige) que le premier mai était une période de congés pour les chinois. Par conséquent, le circuit prévu (Wuhan – Beijing – Xi’an – Wuhan) a été réduit à Wuhan-Beijing, par manque de place dans les transports. En plus, le trajet Wuhan-Beijing s’est fait assis, plus de place en couchettes.
Résultat, à l’arrivée à Beijing, nous étions rien moins que frais. Une heure et demie de bus, métro et marche à pied (ne jamais se dire en regardant une carte de Beijing que l’objectif n’est pas lointain, l’échelle n’est pas indiquée et les distances considérables) plus tars, nous arrivions à l’hôtel, où nous avions prévu de nous rafraîchir avant de nous lancer à l’assaut de la ville. Malheureusement, les lits nous ont semblé tellement confortables que nous nous y sommes endormis et n’avons pas quitté l’hôtel avant 13h…
Hôtel chinois, dans un hutong (habitat traditionnel de Beijing), à relativement peu de distance de Tian’anmen (un gros 20 minutes de marche), confortable et avec tout ce qu’il faut aux alentours (dont un restaurant de nouilles au couteau très sympathique).
Le premier jour, donc, promenade sur la place Tian’anmen, visite de l’entrée de la Cité Interdite, mais pas plus avant, parce que nous sommes arrivés un peu tard pour une visite complète. En même temps, fermeture à 18h, ça fait un peu tôt. Enfin, en poussant plus au sud, nous avons pu visiter le parc du Temple Céleste, qui reste ouvert assez tard. Les bâtiments étaient, en revanche, fermés, mais la promenade fut agréable.
Le parc :
Et une vue des bâtiments :
Le lendemain, reposés, nous attaquons la Cité Interdite à 8h30, dès l’ouverture. Beaucoup de groupes, un monde fou au final (le 1er mai approche…).
Détails architecturaux.
Un pavillon caché derrière une porte
Sortis assez tôt, nous mangeons un morceau et nous dirigeons vers 德胜门 (Deshengmen), d’où partent les bus pour 八达岭 (Badaling, une partie visitable de la Grande Muraille). Nous y arrivons pour apprendre que les navettes ne partent que le matin, et, dépités, décidons d’aller au zoo, situé à deux stations de métro. Sauf que…
La station Zoo de Beijing est fermée, pour rénovation, ce qui n’est indiqué nulle part. Ce n’est qu’en descendant à la station suivante que nous voyons, enfin, que je vois, Romain ne lisant pas le chinois, un écriteau, une page A4 indiquant que la station est fermée et la route à suivre pour parvenir au zoo. Je ne m’étendrai pas sur le sujet, un zoo reste un zoo et les animaux ne sont jamais aussi beaux que dans les documentaires tournés en pleine nature. Mais le parc du zoo est immense, et plutôt agréable.
Le lendemain, dernier jour, nous visitons le palais d’été, noir de monde, sauf dans les passages plus escarpés que nous prenons malgré les sacs que nous portons sur le dos.
Encore une fois, nous marchons beaucoup, sur des distances considérables. Mais le panorama nous fait oublier la fatigue.
Le bateau de pierre symbolise la pérennité de la dynastie Qing, qui « ne coule pas, comme un navire, et est aussi solide que le roc. » Ce qui ne l’a pas empêchée d’être renversée quelques années plus tard.
et
Quelques passages escarpés et déserts.
Pour finir avec une belle vue du Palais d’Été.
Prochain article, les quelques jours suivants passés à Wuhan, avec des photos.
C’est toujours aussi beau!